Obtenir Adobe Flash Player
 
 

 
 


Personnages d’aujourd’hui

Cybèle Payet : 15 ans. Cadette chouchoutée et seule fille d’une famille nombreuse. Blonde, jolie, limite pimbêche, tendance « chateuse », très à l’aise dans le « paraître ». Branchée fringues, maquillage et produits de beauté. Aime bouger, marcher, courir, et danser sur n’importe quelle musique. Susceptible, colérique, parfois limite parano. Intelligente, mais ne travaillant vraiment bien que sur ce qui l’enthousiasme. Est passionnée par l’Égypte ancienne, et a pour idole Néfertiti. A lancé un club des adoratrices de Néfertiti dans son lycée.

A participé à un concours interlycées sur l’Égypte ancienne financé par une grande entreprise qui sponsorise des fouilles archéologiques. Elle s’est complètement investie dedans, a lu plein de livres, et espérait bien gagner le premier prix, un voyage en Égypte, avec visite approfondie des principaux sites, mais elle n’a eu que le deuxième prix, 15 jours de participation à des fouilles… au fin fond de la Nubie ! Surmontant sa déception première, elle s’adapte étonnamment bien au travail en équipe, et aux conditions de vie assez spartiates qu’elle trouve sur le lieu de fouilles. Elle est heurtée par la pauvreté qu’elle va découvrir sur place, mais se fera très vite des amis parmi les gens du coin. Ici, le paraître n’existe plus. Mais la passion est au rendez-vous… Avec une découverte fabuleuse, les lettres d’une jeune Nubienne, une Hathor de 15 ans qui fut l’amie de Néfertiti (du même âge).

Cybèle va vivre au rythme des allers-retours entre passé et présent qu’impose la traduction de ces lettres. Elle trouvera de plus en plus de correspondances entre sa vie, et celle de cette proche de Néfertiti, qui fut plus que son amie…, qui devint son « ombre ». Elle en arrivera à se demander si les esprits d’Hathor et de Néfertiti ne se sont pas ligués pour pousser de vraies « amies » de Néfertiti (Bérénice et elle) à découvrir ces lettres afin de faire mieux connaître la vraie personnalité de Néfertiti…

Mais à un moment donné, il faudra qu’elle soit capable de dire au revoir à Néfertiti. Et qu’elle permette au présent de reprendre toute sa place. A l’heure des sentiments, par exemple…

Équipe française de fouilles : petite équipe de 6 personnes, comprenant Bénédicte Davan, Jérémie Tardieu, Hubert Henriot, Marina Rossi, Pierre Dumont et Louis-Ange Ibo. A reçu une autorisation de fouilles pour trois mois dans l’île de Saï. Surprise et joie totales : ils découvrent une tombe datant du Nouvel Empire. Celle du Nubien Pa-isty, surnommé Panéhésy « celui qui vient du Sud ». Elle a déjà été pillée, mais ô chance, son contenu a été relativement épargné (elle abrite encore des gravures en très bon état montrant Néfertiti et son époux sous les rayons d’Aton, deux sarcophages, un équipement funéraire abondant et un coffre avec rouleau de papyrus contenant la correspondance d’Hathor).


Bérénice Davan : archéologue et historienne de l’art. Sans époux et sans enfant pour ne pas lui compliquer la vie, car son unique passion, c’est son métier. Yeux verts pétillants, long nez, petite bouche, longs cheveux auburn, avec queue de cheval ou chignon, assez jeune pour la profession (35 ans), petite, vive, mince, toujours en mouvement. Plutôt glamour. Considérée comme un peu bizarre par sa famille. Enfant, elle était surnommée Speedy pour son côté nerveux et rapide, mais aussi Luna pour son côté rêveur. Dotée d’une énergie sans limite quand ça touche à sa passion. Elle a aussi un côté Alice au pays des merveilles, car pour elle, tout est merveilleux et un cadeau de la vie ou du destin ou des dieux…
Est depuis toujours obsédée par Néfertiti, c’est la fascination qu’elle éprouve pour la belle reine qui lui a fait choisir ses études. Prête à tout pour bosser, elle a accepté la Nubie comme poste, car elle est spécialisée dans tout ce qui concerne la beauté au Nouvel Empire, et il y a dans l’île de Saï une ville et une nécropole du Nouvel Empire. A déjà fouillé dans la vallée des Rois et des Reines, ainsi qu’à Amarna. C’est elle qui est chargée de « coacher » Cybèle et de veiller sur elle pendant son séjour. Elle se retrouve dans sa passion pour l’Égypte, son goût pour les produits de beauté, et son admiration exclusive pour la reine Néfertiti. Elles partageront ce cadeau qui leur est fait : la découverte de la correspondance d’une amie de Néfertiti. Le contenu de ces lettres venant du passé le plus lointain les fera aussi réfléchir sur leur propre vie, et leurs propres choix d’aujourd’hui…


Jérémie Tardieu : épigraphiste. Célibataire. La trentaine, beau mec, cheveux longs, bandeau dans les cheveux, allure romantique, plutôt nonchalant d’apparence. Mais en réalité extrêmement rapide et concentré dans son travail. Tout le monde le surnomme Géronimo, car il a quelque chose de sauvage dans son apparence, et parce qu’il se vante de savoir parler aux pierres. Aurait des origines d’Indien d’Amérique du Sud par sa mère. Est ouvert à l’étrange, l’irrationnel…


Hubert Henriot : chef de travaux : La soixantaine. Yeux bleus, allure physique de Hubert Reeves, chevelure blanche et casquette de marin en sus. Amabilité et politesse très vieille France. Fouille dans la région depuis près de 30 ans. Plus que passionné. C’est un vrai amoureux de la Nubie, de son passé, mais aussi de son présent, et de ses habitants, qui ont beaucoup de respect pour lui.


Marina Rossi : restauratrice. La « femme aux doigts d’or ». Blonde (fausse), ronde, une bonne quarantaine. Mariée, de grands enfants. Beaucoup d’expérience, mais surtout en Égypte. Joue l’intendante et la maman pour tout le monde de bonne grâce. Essaie toujours d’être positive, mais au début, trouve les conditions de vie difficiles et les trouvailles un peu minables par rapport à ce dont elle a l’habitude.


Pierre Dumont : archéologue senior. Divorcé. Approche de la quarantaine, cheveux bruns à peine striés de gris, petite barbiche, long nez, grand, maigre, ironique. Toujours prêt à placer un bon mot ou une mauvaise blague. Faux misanthrope, en fait, un vrai gentil sous ses allures de loup solitaire à la dent dure. Pas mal de charme, auquel Bérénice ne se montrera pas insensible…


Louis-Ange Ibo : D’origine guadeloupéenne, linguiste. Une armoire à glace. Une présence physique, mais aussi une « tête ». Très têtu et fonceur sous un air de douceur. Aimerait réussir à prouver que la civilisation nubienne — et donc noire — est à l’origine de toutes les autres (et donc aussi de l’égyptienne). Passionné par la découverte de ces lettres d’une princesse nubienne. Un peu déçu de constater son admiration pleine et entière pour Néfertiti, un « visage pâle ». Mais content que sa Nubienne ait eu par ailleurs une telle influence sur Néfertiti.

Autres personnages présents (et importants) sur l’île de Saï
Deux cuisinières sont occupées à temps plein pour faire à manger aux archéologues :
Fatima et Lala. Ce sont des habitantes d’un village voisin, d’une soixantaine d’années. Lala est la tante d’Ahmed.


Ahmed : l’instituteur de l’unique école de l’île. Taille moyenne, assez corpulent, magnifique moustache, qui ne cache pas son sourire éclatant. Il gagne tellement peu par son métier, que, pour subvenir aux besoins de sa nombreuse famille (il a 4 enfants, mais aussi une véritable tribu à charge), pendant les vacances, il s’est fait engager par les archéologues français pour les aider aux fouilles. Énergique et plein d’idées, très respecté par les habitants de l’île, il fait office de chef des travaux. Comme il parle anglais et français, il sert aussi d’interprète aux archéologues.


Maryam : sa fille. 13 ans, mais paraît plus jeune que son âge. Un tourbillon de vie. Jolie dans le genre rieuse. Lumineuse. Elle adore s’amuser, danser, bavarder et se moquer des autres… Elle désespère sa mère qui ne la trouve pas assez posée. Mais son père, qui l’adore, est fier de son intelligence, de ses talents, de son don pour les langues.


Jane Clark : une photographe anglaise drôle et extravagante d’apparence, mais hyper professionnelle. Bien connue d’Hubert (et du petit monde des archéologues), car elle a déjà effectué des séjours en Nubie afin de photographier des sites antiques pour un magazine d’archéologie. Maman poule, un peu envahissante, même si elle s’en défend, elle accompagne son fils, Léo Charlier, mais est ravie de tomber sur un scoop !


Léo Charlier : 16 ans et demi. C’est lui, l’élève du lycée Montaigne, le rival, le gagnant du premier prix. Son bateau ayant eu des problèmes techniques au moment prévu pour son embarquement, sa croisière sur le Nil a été reportée aux vacances de Pâques. En compensation, le sponsor a suggéré à Bérénice de l’accueillir pour un court séjour sur les fouilles. Léo est grand, limite dégingandé, blond/roux, avec de longs cheveux bouclés. Des yeux bleus, bouille un peu ronde encore, nez rond, bouche plantureuse. Un surdoué, ou plutôt, un multidoué, qui parle plusieurs langues, a une intelligence pratique en même temps qu’intellectuelle, et une mémoire prodigieuse. Branché Égypte ancienne pour le challenge intellectuel que représente une autre civilisation à connaître dans le détail (il sait lire les hiéroglyphes, lui). Fasciné par Néfertiti comme idéal de la féminité (avec l’avantage qu’elle est lointaine et totalement inaccessible…). Bourré d’énergie, toujours de bonne humeur, bavard, amical avec tout le monde. Un seul défaut (apparent) : c’est un timide avec les filles sous ses (faux) airs sûrs de lui.


Abdel Khedir : inspecteur du Service des antiquités. Un petit gros homme limite nabot, bavard et plutôt sympathique, beaucoup plus intelligent et fin qu’il n’y paraît. Passionné aussi par l’Antiquité, et très amical avec les archéologues français. Mais un peu coincé par le poids et les exigences de la bureaucratie et de sa hiérarchie.


Mourad Hussein : est le médecin radiologue chargé par le Service des antiquités d’examiner les momies. Mince, petite moustache. Très élégant, très compétent, très élitiste, très fier du passé de son pays, très content de lui et de sa famille.


Yusuf Hussein : son fils, 18 ans. A commencé des études de médecine. Un très beau garçon, taille moyenne, mince, musclé. Peau très foncée, long visage aux traits fins, immenses yeux sombres à paillettes dorées, fascinants. Très intériorisé, très intense, très sérieux, révolté par l’injustice et l’inégalité. Parle peu. A déjà sa vocation, son but dans la vie : aider les autres, changer les choses au quotidien. Un physique et une personnalité très proches de ce qu’on pourrait imaginer d’Akhenaton… Accompagne son père pour voir de plus près son pays. Demandera à son père de l’aider à soigner les malades de l’île. Le présent lui importe plus que le passé. Noue une relation d’amitié avec la petite Maryam.

 

Personnages du passé

Hathor : Nubienne du pays de Koush, 15 ans. Danseuse professionnelle. Doit son nom à la déesse Hathor à qui elle a été consacrée, suivant les vœux de son père. Souple, ronde, rieuse. Aime rire et faire rire. Y compris quand il ne faudrait pas… Ça remplace même les crises de nerfs et les larmes chez elle. Se fait détester pour cela parce que beaucoup ont l’impression (parfois justifiée) qu’elle se moque de tout, et d’eux en particulier. Cache une volonté obstinée sous sa jovialité et son apparente nonchalance. Plus que gourmande. Mange tout le temps. Raffole des dates et du miel, et de tout ce qui est sucré. A même déjà voulu se suicider avec des sucreries, quand elle était trop malheureuse… Hathor a quelques notions de jeteuse de sorts, héritées de sa mère. Elle peut entrer en transe pendant qu’elle danse. Elle est capable de se déplacer sans bruit, de se « fondre dans le paysage », malgré le fait qu’elle soit étrangère.
On peut la croire stupide, car elle est gaie et d’apparence superficielle. Grave erreur… Sa mère, Hapyou, avait une réputation de sorcière. Elle a disparu, enlevée lors d’une razzia de « ceux qui marchent dans le désert », quand Hathor avait 8 ans, et son petit frère Pa-isty, 5 ans.

Aha, son père, le prince de Shaât, s’est remarié avec une descendante des rois de Kerma, la jeune et grosse Taouérit. Taouérit déteste Hathor, (qui est tout le portrait de sa mère). Elle aurait comploté pour se débarrasser d’Hathor… Hathor a été livrée aux émissaires de pharaon en gage de paix, pour être élevée au palais de Pharaon. Le père a gardé auprès de lui son fils plus jeune, Pa-isty. Hathor vit depuis plusieurs mois à la Cour, et s’est adaptée à sa nouvelle vie d’enfant du Kep, dans le magnifique palais d’Aménophis. Mais si elle est éblouie par tout ce qui s’offre à elle, sa famille, son pays et la liberté lui manquent, et le mépris de certains Égyptiens pour ceux qui ont la peau sombre lui pèse. Elle a étudié sans trop y croire les moyens de s’enfuir. Mais grâce à ses talents de danseuse et son naturel porté à l’optimisme, elle s’est fait rapidement tout un réseau d’amis de plus ou moins « modeste » condition, qu’elle divertit de ses chants, danses, pitreries, et rires. Une vieille cuisinière du harem, Méroutmout lui donne du miel et des douceurs en catimini. Un rude capitaine Medjaï, Mahu, affreusement blessé au visage par une lance, dont elle est la seule à ne pas avoir peur, l’a prise sous sa protection. Un préposé aux animaux, Nébamon, lui a fait le plus beau des cadeaux : un singe capturé au pays de Pount, qui déprimait loin de son pays. Et le vieil Aménophis, fils de Hapou, qui admire ses talents de danseuse, lui a appris à écrire…

Bès : le singe d’Hathor. Un adorable petit singe vervet, aussi gourmand que sa maîtresse. Hathor l’a surnommé Bès, comme le vilain génie barbu qui protège les musiciens et les enfants. Elle lui a appris à jouer du tambourin et à l’accompagner quand elle danse. Il adore être admiré. À force d’être gâté et cajolé, il est devenu un peu capricieux…


Néfertiti, 15 ans. Les YEUX OUVERTS. Intelligente, curieuse, se posant beaucoup de questions sur tout, y compris le petit monde de Malqatta où elle vit, la vie, la mort, les divinités, l’éternité… Elle a un lien très fort avec la nature. Prête à tout expérimenter. Pas seulement indépendante, carrément à part. Mystérieuse, centrée sur elle-même et vivant un peu dans son monde. Fascine et enchaîne les cœurs, mais elle-même reste la plupart du temps extérieure à l’effet qu’elle fait sur les autres. Elle se sait belle, mais n’en abuse pas consciemment. A tendance à la vanité. Veut tout expérimenter par elle-même, donc sans être rebelle, elle n’a pas le respect inné des Égyptiens pour les règles immuables et les traditions.


Dit toujours la vérité. Sa vérité. Ce qu’elle croit être sa vérité, sans agressivité, mais sans prendre en compte ceux à qui elle s’adresse… Ne veut pas blesser les autres, mais elle le fait parfois, quand sa beauté ne suffit pas à arrondir les angles. Elle est plutôt gentille, et aime d’une façon un peu distraite son père et sa belle-mère, et les gens qui gravitent autour d’elle. En revanche, sa relation avec sa jeune demi-sœur, Moutnedjémet, et avec ses animaux apprivoisés, est très différente. Sous ses dehors d’apparence hautains, elle cache un fond de tristesse, le manque de sa mère, la peur de mourir jeune, comme elle, et le besoin de trouver un sens à sa vie…
Fille gâtée d’Aÿ, qui lui passe tout (il lui a même appris à écrire, à conduire son propre char, et lui a offert deux chevaux). Admirée et gâtée aussi par Tia, sa belle-mère, qui ne la comprend pas, se désole de son étrangeté, tout en l’admirant.

Tia a eu une fille avec Aÿ, la petite Moutnetdjémet, de 7 ans plus jeune qu’elle. Sa demi-sœur la désarme par ses démonstrations d’affection et par le rire.

Hautaine d’apparence, Néfertiti ne sort de sa « rêverie » que si son instinct maternel, très fort (elle un faible pour les petits, les perdus, et les « perdants »), ou son sens de la justice, aigu, est sollicité. Elle adore les animaux (elle recueille tous ceux qui sont abandonnés), les petits enfants, et les fortes personnalités, qui osent affirmer leur différence, au risque d’être marginalisés. Elle ne supporte pas l’injustice, l’abus de pouvoir et la cruauté gratuite, qui la font sortir de ses gonds. Elle méprise la médiocrité, les compromis, les intrigues, les commérages, les courbettes, bref une bonne partie de ce qui fait la vie à la Cour. Elle ressent parfois de la révolte contre les contraintes qui pèsent sur elle. La première étant qu’en tant que femme, on lui dit qu’elle ne peut choisir ni sa vie… ni son époux. Elle rêve de quitter le palais, pour découvrir son pays et le monde.

Elle rêve aussi du compagnon idéal, avec lequel elle aurait une ribambelle d’enfants. Devrait commencer à penser à trouver un époux, mais si les soupirants sont nombreux (parmi lesquels le prince Thoutmosis, l’héritier de la couronne, le jeune et fringant commandant Horemheb, l’apprenti sculpteur Thoutmosis, l’apprenti médecin Pentou), personne n’a encore fait vraiment vibrer son cœur, ni répondu à ses (folles ?) exigences. A l’impression que les dieux lui ont réservé un destin unique. Pour commencer à quitter le palais, et la rive ouest, qu’elle juge trop macabre, elle a demandé à étudier à la maison de vie d’Amon, près de Thèbes, auprès de son oncle, Anen. Sa voix exceptionnelle lui permet d’être brièvement chanteuse d’Amon. Là-bas, dans le temple, sa curiosité et son air de ne prêter attention à rien lui ont permis de découvrir quelques-unes des manigances de hauts prêtres — à la limite de la corruption, et même de surprendre des bribes d’un complot destiné à éliminer les fils de Pharaon, pour mettre en place une nouvelle dynastie… Le prince Thoutmosis meurt, le jeune Aménophis revient, et les prêtres d’Amon essaient de salir la réputation de Néfertiti pour éviter qu’elle ne leur cause du tort et n’ébruite leurs manigances…


Hapyou : mère d’Hathor. Hathor la croyait morte, tuée au cours de son enlèvement lors d’une razzia de nomades du désert. Mais en fait, elle a été vendue au harem de Pharaon. Ses talents de sorcière et de devineresse l’ont fait remarquer par la Reine Tyi, qui l’a prise à son service. C’est elle qui a insisté pour que sa fille soit élevée à la Cour. Comme ça, elle peut la regarder vivre et la protéger de loin. Elle ne peut pas se montrer, car elle a été défigurée par une rivale du harem…. Et puis, son rôle auprès de Tyi doit rester secret.

 

La reine Tyi

Très intelligente, lucide, attentive aux autres, autoritaire, juste, crainte et respectée. Méfiante et meurtrie. Amatrice d’art. Adore son époux et ses enfants.

Ferait tout pour eux, mais aussi pour l’Égypte.
Sait remercier ceux qui l’aident.
Aimée par ses collaborateurs, car elle est capable de compassion et d’humanité, à l’occasion.


Le pharaon Aménophis III

A une haute opinion de lui-même et de l’Égypte.Très généreux. Très attaché aux traditions ancestrales, à la divinisation de son statut de roi.
Un battant pour ce qu’il considère comme sa mission de dieu sur Terre. Un bâtisseur. A un gros faible : la beauté sous toutes ses formes, y compris féminines…

 


 

Le prince Aménophis IV

Se croit réellement le «fils» du dieu Aton, son incarnation sur Terre (son père d’ailleurs se fait appeler le roi Soleil). Sa mission : ouvrir les yeux des hommes sur son dieu, faire rayonner son nom, et faire comprendre la vraie Vérité (Maât)… Un idéaliste, bienfaiteur de l’humanité (à ses propres yeux). Un puriste et un pur.

Un être intense, sérieux, entier, sans compromis. Qui peut se laisser emporter par sa passion, et par la colère devant ceux qui se complaisent dans la corruption, la luxure, les bassesses du pouvoir, alors qu’il leur prêche les vraies valeurs… Tellement entier qu’il en est un peu naïf et presque inadapté à la vie en société, et à la Cour en particulier.

D’ailleurs, aurait voulu passer sa vie à servir son dieu, dans le temple d’Héliopolis. A beaucoup de respect pour les femmes. A commencer par sa propre mère. Il considère (même !) qu’elles sont les égales de l’homme.

Un révolutionnaire, qui veut appliquer à la vie quotidienne les valeurs qu’il défend. Un bâtisseur, aussi. Un beau visage allongé, des lèvres pleines et sensuelles, un corps maigre et sec. Des yeux qui peuvent brûler, mais aussi s’adoucir devant les merveilles de la vie. Un enfant. Qu’est-ce qui l’amène tout à coup à voir Néfertiti avec les yeux de l’amour ? Un signe d’Aton ? A une relation privilégiée avec le vieux sage Aménothep, fils de Hapou, qui tente souvent de calmer sa trop grande ardeur.


Thoutmosis : Incarne les valeurs agressives de la monarchie. Impatient. Pressé de prendre la place de son père. Tourne en rond en attendant d’être investi du statut de corégent. Tout lui est dû, tout doit lui obéir et se plier à sa volonté. Il est sûr que choses et gens lui appartiennent. Un macho, limite rustre. A un seul point faible, il a voué une passion à sa chatte, Tamiou, une bête entièrement blanche, grande chasseuse de souris, aussi fière et antipathique que lui. Elle va être empoisonnée, comme un avertissement à ce qui va lui arriver… La mère d’Hathor, la sorcière de Tyi, est la seule (hormis ses parents) à être pleine de compassion pour quelqu’un qui ne sait pas se faire aimer, et dont les défauts de jeunesse, auraient pu s’arranger s’il avait été aimé par une femme intelligente.


Pentou : apprenti médecin, étudie à l’école de vie. Un garçon timide, doux, mesuré, d’une grande ouverture d’esprit. Intelligence du cœur.

 

 

 

Horemheb

(20 ans) Le bras droit de Thoutmosis, qu’il sert tout en le méprisant. Très intelligent, habile, retors, rusé, conscient de sa valeur et terriblement ambitieux.

Amoureux de Néfertiti, qui pourrait en faire ce qu’elle veut. Un bel homme, athlète accompli, mais aussi un musicien.

Aÿ : père de Néfertiti, frère de la Reine Tyi. Entièrement dévoué à sa famille. Mais aussi à la maison royale. Un admirateur inconditionnel de sa fille aînée, à qui il passe toutes ses volontés et tous ses caprices


Tia : belle-mère de Néfertiti. Une brave femme. Bavarde, généreuse et tolérante.


Moutnetdjémet : petite sœur de Néfertiti. Un sacré numéro. Tempérament volcanique, têtu et farceur.

Aménothep, fils de Hapou. Un (très) vieux sage.

L’homme le plus respecté à la Cour. C’est lui qui donne vie à tous les projets de construction du Roi. Architecte et chef de tous les travaux de Pharaon. Conseiller et ami de la famille royale. Simple et modeste. Plein d’humour.